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Il est à distinguer de la Direction des Affaires Culturelles (DAC), service de la préfecture et qui dépend du Ministère de la Culture.
Le Délégué de Région Académique à l’éducation artistique et culturelle (DRAAC) anime le réseau des référents culture dans les établissements du second degré et s’appuie sur celui des Conseillers Pédagogiques de Circonscription en charge de l’EAC dans le 1er degré. Il est le point de référence et de contact pour tous les acteurs extérieurs en matière d’éducation artistique et culturelle : collectivités territoriales, préfecture, Direction des affaires culturelles, institutions culturelles (musées, archives, etc.), compagnies, entreprises, associations et artistes indépendants. À cet égard, le DRAAC est particulièrement chargé de la rédaction et du suivi des conventions qui lient le rectorat à ses partenaires extérieurs. Il est également le point de contact, pour les arts et la culture, entre l’académie de Mayotte, les autres académies et le Ministère de l’Éducation nationale.
En étroite collaboration avec les corps d’inspection du premier et du second degrés, il contribue au suivi des enseignements artistiques et a un rôle moteur pour le suivi, voire l’impulsion, des Projets d’Éducation Artistique et Culturelle (PEAC) dans les deux degrés. C’est à ce titre qu’il dirige, pour ce qui concerne le rectorat, les deux appels à projets annuels lancés conjointement avec la DAC, l’un pour le second, l’autre pour le premier degré. Le DRAAC est également chargé du déploiement et de la déclinaison sur le territoire des grands dispositifs nationaux en matière d’éducation artistique et culturelle (« Ma classe au cinéma », « Jeunes en librairie », « Création en cours », « La classe, l’œuvre ! », concours nationaux dans divers domaines, etc.).
Enfin, le DRAAC est chargé, pour ce qui concerne le rectorat, du déploiement du Pass culture sur le territoire, ainsi que de l’application ADAGE.
Rien pour ce mois
Le passage du cyclone Chido et les dommages terribles qu’il a causés sur le territoire représentent un double défi pour l’Éducation Artistique et Culturelle (EAC) : d’une part, de nombreuses infrastructures essentielles ont été détruites ou lourdement abîmées, et les destructions de lieux d’hébergement ont aussi un impact sur notre capacité à recevoir des artistes venant de l’extérieur du territoire. D’autre part, il est à craindre que certains perdent de vue dans ces circonstances l’importance de l’EAC pour nous élèves, la reléguant au rang de quantité négligeable pour se concentrer sur ce qui leur semblerait plus essentiel.
Or, après cette catastrophe, l’EAC est précisément plus importante que jamais : elle peut aider nos élèves à penser (et à passer) à autre chose, ou à penser différemment ce qu’ils ont traversé et le traumatisme qu’ils ont vécu. Continuons donc à apporter les arts et la culture à nos élèves, qui en ont tant besoin : c’est ainsi que nous entamerons au mieux la reconstruction de Mayotte.
