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Il est possible pour les professeurs de participer à un Projet d’Éducation Artistique et Culturelle (PEAC) déjà monté au niveau national ou académique. Dans ce cas de figure, les coûts pour les établissements sont généralement minimes, voire inexistants pour ce qui concerne leurs fonds propres ; une participation sur la part collective du pass Culture leur est en revanche souvent demandée.
Il existe de très nombreux PEAC à l’échelle nationale ou académique. La manière d’y participer (dates et modalités d’inscription) varie naturellement en fonction du projet en question, mais dans la très grande majorité des cas, la candidature se fait sur l’application ADAGE. Le référent culture dans le second degré, l’inspecteur de circonscription ou le conseiller pédagogique de circonscription en charge de l’EAC dans le premier degré, reçoivent toutes les informations de la DRAAC et doivent les retransmettre aux équipes pédagogiques et administratives.
Il est important que les professeurs qui déposent une candidature à un dispositif académique au nombre de participants limité aient bien conscience des critères qui permettent aux commissions compétentes de sélectionner les dossiers retenus ; ces critères sont détaillés dans ce document.
À titre indicatif, il est possible de consulter ces documents qui récapitulent les principaux PEAC récurrents, qu’ils soient académiques ou nationaux :
Rien pour ce mois
Le passage du cyclone Chido et les dommages terribles qu’il a causés sur le territoire représentent un double défi pour l’Éducation Artistique et Culturelle (EAC) : d’une part, de nombreuses infrastructures essentielles ont été détruites ou lourdement abîmées, et les destructions de lieux d’hébergement ont aussi un impact sur notre capacité à recevoir des artistes venant de l’extérieur du territoire. D’autre part, il est à craindre que certains perdent de vue dans ces circonstances l’importance de l’EAC pour nous élèves, la reléguant au rang de quantité négligeable pour se concentrer sur ce qui leur semblerait plus essentiel.
Or, après cette catastrophe, l’EAC est précisément plus importante que jamais : elle peut aider nos élèves à penser (et à passer) à autre chose, ou à penser différemment ce qu’ils ont traversé et le traumatisme qu’ils ont vécu. Continuons donc à apporter les arts et la culture à nos élèves, qui en ont tant besoin : c’est ainsi que nous entamerons au mieux la reconstruction de Mayotte.
